Bienheureuses martyres d'Orange
Sous la Révolution française, cinquante-deux religieuses du Vaucluse furent incarcérées à Orange. Trente-deux d'entre elles furent décapitées. Elles vécurent leur captivité avec une foi exemplaire se chargeant de dire les prières des agonisants dès que l'une d'entre elles montait à l'échafaud et de chanter ensuite le Te Deum. Aucune n'eut peur de la mort, aucune ne signa le serment qui lui eût épargné la mort. Elles chantaient encore un hymne dont le refrain disait : « Bien loin que la guillotine me cause quelque frayeur, mon Dieu me fait voir en elle un moyen très précieux qui, par une voie nouvelle, me conduit droit aux cieux. »