Saint Pierre Canisius, docteur de l’Église

Saint Pierre Canisius, docteur de l’Église Au temps où la « Réforme » protestante s'étendait sur l'Europe, secouant fortement l'Occident chrétien, les familles catholiques confirmaient leur foi en l’Église romaine par un attachement résolu et déterminé. Pierre Kanijs est né à Nimègue aux Pays Bas dans l'une de ces familles. Les solides études qu'il fit à Cologne affermissent davantage encore ses convictions et lorsqu'il rencontre Pierre Favre, compagnon de saint Ignace de Loyola dès la première heure, il se décide à entrer dans la Compagnie de Jésus. Il passera désormais toute sa vie à lutter contre l'influence de Luther. Il prêche dans son pays, puis en Allemagne et en Suisse, partout où l'envoient ses supérieurs. Il traduit les Pères de l’Église trop oubliés à l'époque et auxquels Luther ne veut se référer à aucun prix. Il rédige un catéchisme qui connaîtra un succès fabuleux. Tout de suite les Pères du Concile de Trente font appel à ses compétences. S'il combat la « Réforme », il est douceur et tendresse pour les réformateurs protestants. Conscient des faiblesses de l’Église catholique, il est convaincu que le renouvellement de l’Église, terme qu'il préfère à réforme, doit passer par la lutte contre l'ignorance du clergé et des fidèles. A l'époque où l'imprimerie n'engendre que la méfiance, puisqu'elle fut l'un des instruments de la contestation, il en use abondamment :"Le progrès doit être mis au service de Dieu." Il rendra son dernier souffle à Dieu, en Suisse, à Fribourg en 1597. Il a été proclamé "Docteur de l’Église."

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